Une matinée bien arrosée

Pour la première fois, la météo a été franchement infecte lors de la première Matinée Balbuzard de cette année le 2 juin, la plupart des 53 participants volontaires faisant preuve d’un engagement impressionnant, tout en se faisant copieusement tremper pour l’occasion. Néanmoins malgré la météo peu amène, de précieuses données sur au moins trois de nos mâles connus ont pu être collectées dans la région des Trois-Lacs. Il n’y en a toutefois pas eu dans les bassins du Doubs et du Drugeon en France voisine, ni dans le Jura suisse, les conditions étant même pires là-bas qu’en plaine.

Comme presque toujours, Arthur (F12) n’a pas déçu à Hagneck. Un Balbuzard (très probablement lui) y a été repéré à trois reprises entre 6h15 et 6h50, bien que trop loin pour voir des bagues. Mais juste au moment où les observateurs se déplaçaient vers un meilleur point de vue, il en a bien sûr profité pour disparaître ! Finalement Arthur (cette fois sa bague à pu être lue) est apparu avec un gros poisson, qu’il a mangé avant de se toiletter jusque bien après la fin « officielle » de la Matinée Balbuzard à 10h00.

A la Grande Cariçaie où Olympe (F28) a son territoire, un Balbuzard a d’abord été vu à 5h38, survolant une vaste zone avec un petit poisson dans les serres et se montrant à plusieurs équipes d’observateurs avant de disparaître vers l’arrière-pays à 6h08. Après quoi vers 7h30, un Balbuzard (sans doute le même) a été retrouvé, d’abord perché et capturant ensuite un énorme poisson. Il a dès lors pris tout son temps pour le manger et le digérer, avant de se toiletter jusque bien après 11h30, quand le dernier observateur tenace a plié bagages pour rentrer chez lui. Bien que la bague bleue à sa patte droite n’ait pas pu être lue, il s’agissait presque certainement d’Olympe.

Racine (F29) s’est montré à Bellechasse de 6h00 à 6h43, se toilettant et sans poisson, ayant peut-être déjà mangé son petit déjeuner ailleurs. Il n’a pas été revu ensuite jusqu’à 10h02, s’étant peut-être caché dans un arbre sous la pluie diluvienne ? En tout cas il ne s’est pas montré à la réserve du Fanel (un de ses lieux de pêche favoris), ni au lac de Morat où sur l’Aar près de Niederried où l’on sait qu’il pêche parfois aussi.

Grand merci à une équipe incroyablement dévouée (voir ci-dessus quelques souvenirs partagés de cette matinée très arrosée). Nous aurons peut-être d’autres surprises (et presque sûrement un meilleur temps) à la prochaine Matinée Balbuzard prévue le 23 juin. Si vous êtes prêt à vous lever avant l’aube, et à venir aider (jusqu’à 10h00) à clarifier les territoires connus de Balbuzards voire même à en découvrir d’autres, n’hésitez pas à nous le signaler ici !