Depuis le début de ce mois, les premiers Balbuzards autres que les « nôtres » ont commencé à être notés de passage en Suisse. Il devient donc plus difficile de faire la différence entre des oiseaux en migration et des individus locaux. L’été est aussi une période durant laquelle un de nos mâles pourrait encore rencontrer une femelle célibataire de passage, augmentant les chances qu’elle revienne l’année prochaine. Une telle femelle (photo ci-dessus), non baguée et peut-être encore immature, a été vue à plusieurs reprises ces derniers mois dans le Haut-Doubs, y compris une fois avec un mâle que nous soupçonnons d’être Flamme (ex-KF6).
Avec l’augmentation du nombre des observations à partir de maintenant, il est encore plus important de noter précisément à quelle heure un Balbuzard est vu, de relever si une bague est visible, et d’indiquer son code s’il peut être lu ou photographié.
Pour ce qui est de « nos » oiseaux, ils devraient rester pour quelques semaines encore dans la région. Pour référence, en 2022 Taurus (PS7) avait été vu la dernière fois le 31 août, Flamme (ex-KF6) le 5 septembre, Arthur (F12) le 11 septembre, Olympe (F28) le 21 août, et Racine (F29) le 23 septembre, après une visite au lac de Constance. Toutes les données sont précieuses pour aider à déterminer leur date de départ, en particulier celle de Taurus (PS7) dont la bague n’a pas encore pu être lue cette année. S’il est plus probable de les observer dans la région des Trois-Lacs, certains (comme Flamme) peuvent apparaître à 50-60 km du site de lâcher, voire même plus loin. Belles observations “balbuzardiennes” à toutes et tous pour les dernières semaines avant leur grand départ vers le sud !